Les marques de luxes peuvent-elles être « éthiques » ?
Le respect de l’environnement (production, protection de la faune et de la flore), le comportement social de certaines maisons de luxe ont été passés aux cribles.
Le rapport de la WWF (UK), écrit par Bendell and Kleanthous, est édifiant. Les meilleures notes atteignent péniblement le « C+ » et le peloton de tête est composé de marques françaises : L’Oréal / Hermès / LVMH. Le dernier qui fait pâle figure avec un « F » est Italien : Tod’s.
Les auteurs se sont appuyés sur des données provenant du EIRIS (Ethical Investment Research Service) qui utilisent les informations issues des entreprises et qui peuvent être suivie d’un questionnaire. Ces informations ont été également associées à celle de Covalence, qui récolte les perceptions du public à travers les médias.
WWF ne critique pas et ne pointe pas de façon négative ces entreprises mais souhaite que ce rapport soit le moteur de changements et source de progrès.
Depuis plusieurs mois, le luxe éthique devient à la mode. Des chaussures aux sites e-commerce (www.fairluxe.com), l’équitable fait vendre et pousse à la prise de conscience.
Selon un sondage (panel de 950 personnes américaines) réalisé par le cabinet New Yorkais « Luxury’s Institute’s Wealth », 57 % d’entre elles disent être prêtes à payer plus cher pour une marque si celle-ci affiche le respect d’une certaine éthique…
Le rapport se termine par un petit guide à suivre à destination des « marketeux» et cette question : What are you made of?
A lire et à télécharger :
- article dans le Financial Times
- WWF
- Covalence